Pour évaluer le risque chimique, Evarist s’est basé dans un premier temps sur la méthode SIRIS puis a évolué avec la « méthode simplifiée d’évaluation du risque chimique » de l’INRS.
Ces méthodes sont consultables plus en détails sur le site de l’INRS avec les références suivantes :
– ND 2121-178-00 : « Evaluation du risque chimique : hiérarchisation du risque potentiel »
– ND 2233-200-05 : « Méthode simplifiée d’évaluation du risque chimique »
Nous avons donc définit une méthode qui permet à partir d’une étude approfondie de l’étiquetage des produits, permet d’établir des priorités dans la gestion du risque chimique en entreprise.
La méthode SIRIS se base sur l’étiquetage en temps réel : l’évaluation ne vaut que pour les connaissances acquises sur le plan scientifique à l’instant où cette évaluation est réalisée.
En introduisant dans le logiciel la notion de composant : l’étude des risques n’est plus seulement quantitative, elle devient qualitative.
La base de données des données des composants est constamment mise à jour en fonction de l’acquisition de nouvelles connaissances. Il sera à tout moment possible de connaître les composants CMR y compris pour les produits archivés.
I. Définition du risque potentiel
Le risque potentiel résulte de la conjonction entre deux facteurs :
Le danger et l’exposition
=Il est donc essentiel de considérer ces deux critères pour évaluer rapidement le risque potentiel dans un atelier et/ou à un poste de travail.
1. Le danger
Il correspond aux propriétés intrinsèques d’un agent chimique susceptible d’avoir un effet nuisible sur la santé.
Le critère danger comprend 5 classes.
Une classe de danger est attribuée à chaque produit chimique répertorié, en fonction des informations figurant sur la fiche de données de sécurité et/ou sur l’étiquette.
Si plusieurs classes de danger peuvent être attribuées au même produit, il faut retenir la plus élevée.
2. L’exposition potentielle
Elle traduit le potentiel d’exposition aux composants chimiques en fonction :
– Des quantités utilisées
– Des fréquences d’utilisation
Pour caractériser ce critère, il est nécessaire de faire abstraction des conditions réelles au poste de travail, c’est-à-dire des différents aménagements présents tels que les équipements de protection collective et/ ou individuelle.
a. La fréquence d’utilisation
Elle est structurée en quatre classes et permet de différencier les produits utilisés occasionnellement de ceux utilisés en façon continue.
b. Quantité utilisée
Elle est caractérisée à l’aide de cinq classes. Le critère classe peut varier d’une entreprise à une autre ou d’un médecin à l’autre. En effet, selon l’activité de l’entreprise, les quantités maximales peuvent varier de quelques dizaines de kilogrammes à plusieurs dizaines de tonnes. Afin de relativiser la consommation, le produit utilisé en plus forte quantité appartiendra à la classe V, les autres produits seront ensuite répartis dans les autres classes.
c. Définition des classes d’exposition potentielle